Beau couple que celui formé par la Bravo (le modèle 3 portes) et la Brava (le modèle 5 portes). Leur dessin est flatteur, leurs mécaniques sympathiques pour des prix qui ne le sont pas moins, il faut être difficile pour leur trouver des défauts. La finition n'est pas au niveau d'une Golf, c'est vrai, mais le prix n'est pas comparable non plus. Pourtant quand on voit les triples feux arrières de la Brava, il est indubitable que le véhicule n'a pas été réalisé à l'économie.

La gamme a été remaniée à l'automne 1998, et à côté de multiples modifications esthétiques mineures, nous notons l'apparition de 2 nouveaux moteurs: un 1200 essence, et un 1900 turbo-diesel avec injection directe. L'arrivée du 1200 est une rationalisation pour Fiat, puisque ce moteur est déjà largement employée par la Punto, mais sous le capot d'une auto de plus d'une tonne comme la Brava, il faut le conduire avec beaucoup de tempérament pour qu'il n'ait pas l'air d'être à la peine. Le TD est par contre une réussite, ce moteur donne déjà de bons résultats sous le capot de l'Alfa Romeo 156, il excelle sous celui de la Brava prodiguant un agrément comparable au TDI de Volkswagen, qui fait référence, pour un prix significativement inférieur. En haut de la gamme, la Bravo est disponible dans une éxécution luxo-sportive HGT, son moteur est le gros 5 cylindres des Lancia Kappa, il vient ici doper la Fiat pour lui donner l'aisance sur la route d'une Lancia, et il y parvient très bien. Notons aussi qu'à l'intérieur un conducteur de deux mètres sera tout à son aise, il y a plus de place que dans une Jaguar, et enfin si le tableau de bord ne fait pas aussi riche, il n'est pas moins réussi.

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