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Plus de 400 sociétés font de l'assurance auto dans ce pays, et ce serait alors prendre le parti inverse de l'automobiliste que de s'associer avec une seule pour permettre le calcul de sa prime sur le web. Il faudrait s'associer avec toutes, mais aucune n'a envie de se livrer au jeu de la comparaison totale et immédiate.


Exemples de tarifs

Conseils avant de s'assurer





L'obligation d'assurance est une illustration du principe que l'état soi-disant évolué doit penser pour ses citoyens. Le citoyen sauvage ne sait pas prévoir ce qu'il ferait s'il cause des dégâts à autrui, l'état prévoyant lui impose alors de passer contrat avec un grand frère qui paiera ses éventuels dommages.



Si les français ne sont pas souvent les premiers, il est un domaine où nous pouvons nous vanter d'avoir été des précurseurs, c'est celui de la consommation forcée d'assurance. L'obligation d'assurance a en France plus de 40 ans, puisqu'elle a été instituée par la loi 27-02-1958, et elle s'est depuis lors étendue à la quasi totalité du globe; Il faut désormais aller au Paraguay, en Ouzbékistan ou en Tanzanie pour pouvoir circuler sans attestation. Bien sûr dans la plupart des pays d'Afrique, ou d'Amérique centrale, et où l'assurance est obligatoire, il est possible de circuler sans, en faisant un "arrangement" en cas de contrôle, mais l'on n'oubliera jamais que dans ces endroits où les français sont rares, nous sommes présumés riches... (anecdote)

Pour la France, reste donc les services publics et l'état, bizarrement ou heureusement dispensés, ainsi les véhicules d'EDF, de la police, du gouvernement ne sont-ils pas assurés, car même les grands propriétaires sont soumis à l'obligation d'assurance. Le châtelain en effet, quand il se rend de son logis à son écurie, en dépit du fait que les terres qu'il traverse pour ce faire soient les siennes, doit être assuré puisque l'obligation porte sur tous les véhicules terrestres à moteur en circulation. Nous ne sommes même plus libres et responsables de nos actes quand nous sommes chez nous!


Un monde sans assurance

A la fin des années 80, quelque part en Amérique centrale, devant un bar-épicerie-garage miteux, aux abords d'une route pourrie qui allait d'un trou à un autre. On s'était arrêté pour acheter des boissons fraîches du fait d'une chaleur à faire suer un lézard, mais les gens qui vivaient là n'avaient pas de frigo. On remonte donc vite dans la caisse pour reprendre la direction du Nord, quand au sortir du parking, une auto vient accrocher la mienne. Une voiture de police est sur lieux 15 secondes plus tard, avec un flic sans ceinturon qui en sort. Je le vois prendre un gros revolver qui devait être posé sur le siège passager. Il se met dans le jean, et le pétard doit lui rentrer dans le slip. 20 secondes de discussion avec l'autre conducteur et son passager, je suis déclaré responsable de l'accident, devant dédommager séance tenante ma victime pour les dommages causés à sa voiture. Le flic voit que je tire une très sale gueule, et il m'explique que la prison est à 3 km. Quand la grande anglaise qui était ma copine m'a jeté un regard apeuré, j'ai craché le pognon.


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