A chaque salon de Genève, il y a une auto qui se distingue, une qui est plus belle que les autres, une auto qui fait
réagir le bas ventre plus fort que les autres, et c'est Pininfarina qui décroche le gros lot pour cette
édition 2001. L'Osée, puisque telle est nom, au grand ennui des journalistes américains qui doivent lui
écrire un article quand le clavier de leur ordinateur ne comporte pas de caractère accentuée, a un nom
français puisqu'elle a une base française, et le pic que font les 2 nervures qui donnent toute sa
consistance à l'avant de l'auto, indiquent qu'il s'agit d'une Citroen, c'est le double chevron de la marque qui est
ici parfaitement incorporé sous le coup de crayon impeccable des stylistes de Pininfarina.
L'auto représente surtout un concept inédit pour la marque française, puisqu'il n'y a jamais eu de
voiture de sport Citroen
à moteur central (même à l'état de prototype), et elle témoigne aussi d'un nouveau
partenaire pour Citroen, car le carrossier italien n'avait jamais travaillé avec la marque aux chevrons, laquelle
avait jusqu'à présent toujours confié ses recherches au niveau du design à Bertone. C'est sans
doute alors Peugeot, en relation avec Pininfarina depuis les années 50, qui a initié la rencontre.