La berline n'a pas convaincu grand monde, mais nous étions plus enthousiastes vis-à-vis du break,
l'arrière étant la partie la plus banale de cette auto, celle nouvelle carrosserie avait toutes les chances
d'être plus séduisante. Et effectivement, sur ce plan, l'auto ne déçoit pas, le grand hayon droit
est plaisant à l'oeil, et il s'annonce pratique à l'usage avec la faculté d'ouvrir seulement sa vitre.
Dommage qu'à bord la finition ne soit pas celle d'une auto de cette taille, la comparaison avec la BMW série 3 Compact, présentée simultanément, est en effet à
l'avantage de l'allemande, pourtant moins onéreuse, chose d'autant plus ennuyeuse que ce qui devrait être le
principal argument de la Citroen, son espace de chargement, n'est pas au top de la catégorie. Le volume disponible
à l'arrière est en effet de 1660 litres, quand un break Mondeo offre 1700. Le volume intérieur du
break C5 est donc inférieur à celui d'une XM, alors que l'on se rappelle que cette dernière offrait
déjà moins qu'un break CX. Et c'est alors qu'avec d'autres journalistes présents sur le salon, on
commence à être nombreux à penser que Citroen se moque vraiment de ses clients, et que l'on
comprend bien que lorsque Luca di Montezemolo (le patron de Ferrari) passa sur le stand, en revenant de celui de Mercedes, il
n'eût pas un regard pour les autos françaises de la marque aux chevrons. Triste.