Elle est sympathique la grosse Opel. Très méconnue en France -sans que puissions l'expliquer rationellement- l'Omega est outre-Rhin régulièrement comparé aux Mercedes, BMW ou Audi de la même taille. Qu'a t-elle de moins que ces berlines à l'image plus flatteuse? Une suspension moins incisive? Une finition un peu plus légère? Le restyling de la rentrée 99 a corrigé tout cela.

Les qualités routières sont parmi ce qu'il y a de mieux dans la catégorie, et s'agissant d'une berline familiale, quel mal y a t-il à privilégier le confort des passagers? Et quant à la finition, que les mauvaises langues disent inférieure aux standards des spécialistes allemands, l'Oméga n'a vraiment pas à en rougir. Surtout quand l'on regarde certaines de ses rivales françaises. Et dés que l'on a comparé les tarifs... on se dit qu'il y a peut-être des affaires à faire...

Le modèle turbo-diesel (celui équipé du moteur BMW) est l'un des plus performants, et économiques du marché, pour un tarif qui ne l'est pas moins. Un autre turbo-diesel est également disponible, fait par Opel cette fois, pour un tarif à peine inférieur, mais faites-nous confiance, le surcoût que demande le premier est largement compensé par le bien plus grand agrément qu'il procure. Il existe aussi un 2.2 litres essence, qui est la motorisation de base, mais la masse plus que conséquente de la grosse Opel le limitera aux usagers placides, tandis que les enthousiastes se voueront au 6 cylindres 3 litres, lequel procure presque à l'Omega un confort de marche digne d'une classe supérieure, à un prix qui en est pourtant bien loin. Car c'est cela le point fort de l'Omega: le rapport prix - prestations - équipement. L'Omega vous en donne beaucoup pour votre argent, les français ne doivent pas moins le savoir que les allemands.