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L'opinion du webmaster :
Audi avait brisé un tabou en 1997 en lançant sa nouvelle génération d'A6. Alors que les allemands sont réputés pour leur technique, voilà qu'en plus ils se mettent à faire du style. Ce qui fait que pour les généralistes qui tentent de les concurrencer, il n'y a plus d'autre alternative que de faire plus audacieux encore ! Comme justement Renault est en pleine période de créativité, cela nous donne la Vel Satis, berline au style unique, novatrice et estimée, et dont le succès fut immédiat, dans les esprits comme dans les chiffres.
L'auto a fait tourner bien des têtes au festival du film de Cannes dont Renault est le fournisseur officiel, et ses ventes sont largement supérieures à celles de la Peugeot 607, sa première rivale. Renault n'attend donc plus que le président de la république pour que le succès soit complet. Mais pour en venir à l'auto proprement dit, et pour moi qui aime plus que tout révéler les vérités cachés, je commencerai par donner la différence entre la garde au toit à l'arrière d'une Vel Satis, et celle d'une modeste Twingo. Elle n'est contrairement aux apparences que de 5 cm. Pas plus. Même en dépit d'une hauteur plus grande de 16 cm.
Choix d'avoir privilégié l'espace pour les jambes, avec une assise très droite, l'auto accueillera difficilement un passager basketteur. Et si la forme de la banquette la rend inconfortable pour le passager central, on est par contre presque surpris de trouver des dossiers rabattables pour transporter des objets longs, mais c'est la preuve qu'on est bien dans une Renault, le côté pratique n'est pas oublié. Il y a de même des tiroirs sous les sièges arrières, une trouvaille qu'on est plus habitué à rencontrer sur les monospaces, la clientèle s'en amusera mais c'est le design global de l'ensemble qui convaincra.
Les tons de l'intérieur sont très étudiés, tous très softs, clairs et sophistiqués. Au dehors aussi, on admire les petits carrés qui viennent pigmenter les pare-chocs, ce souci du détail est méritoire, mais toute ces finesses ont un coût, leur poids. 1650 kg pour la 4 cylindres de base, et cela montre à plus de 1800 pour la V6 auto, les transmissions tirent donc plus court que la Laguna qui a la même plateforme, et pour celui qui recherche une auto qui a quelque répondant, pas d'autre choix que le V6. Mais c'est un bon choix. |
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L'avis à Vis :
Renault prend le problème à contre sens… Et la démarche est tout à fait sensée ! Puisque personne n'arrive à concurencer les Allemands sur leur créneau de voitures de luxe, pourquoi ne pas essayer de créer une nouvelle définition du luxe ? Chez Renault on a toujours pensé que le luxe c'était l'Espace, et c'est vrai que cela marche bien l'habitacle de la Vel Satis étant fort acceuillant pour ses 5 passagers. De plus, la voiture apporte de nombreuses nouveautés telles que le frein à main électrique automatique. D'autres choses comme l'auto-radio développé en collaboration avec Cabasse (grand spécialiste Français du genre) ainsi que toutes les autres solutions d'agrément sont présentes.
Je n'ai eu l'occasion d'essayer que la version la plus huppée, équippée d'un moteur V6 d'origine Nissan de 3,5l, uniquement disponible en boite automatique qui est fort agréable, par son velouté ainsi que par sa puissance et sa bonne volonté. Il faut dire qu'il en faut, la Vel Satis étant plutôt une dévoreuse d'autoroute plutôt qu'une montagnarde. Ce n'est pas que la tenue de route soit déficitaire, mais plutôt que le vaisseau amiral de Renault est définitivement trop lourd et du coup s'en retrouve pataud, surtout comparé aux références telle que la Série 5 de BMW. Le moteur le plus vendu sera probablement le 2,2L Dci de 142ch, bien qu'un V6 Dci soit aussi disponible. J'aime bien la Vel Satis, même si je trouve que la face avant pourrait être un poil plus agressive (comme l'Avantime par exemple), et j'espère que Renault réussira à s'imposer
là ou la 607 ne fait que de la figuration (les ventes de Vel Satis, 4 mois après son lancement sont déjà supérieures à celles de la Peugeot). |
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