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Si vous êtes allé au salon de Paris l'année dernière, c'est très simple: imaginez la surface des stands Peugeot, Renault, Citroen et Fiat, et vous aurez alors une pâle idée du stand Volkswagen, lequel ne comprend rien de moins qu'un restaurant où Michelin s'arrêterait, un jardin d'enfants digne d'une crèche de ville de province, et à l'étage un train miniature, qui sur 300 mètres de parcours multimédia (murs d'image de synthèse et rayons laser) explique aux gens que l'automobile apporte progrès et liberté, tout cela bien sûr grâce à Volkswagen.
Quant au stand BMW à côté, il ne se suffit pas d'un bâtiment quasiment pour lui seul, puisqu'il occupe en sus une tente que Barnum ne saurait remplir, tandis que le temple Mercedes est sur 6 niveaux, et que la conception de son architecture a vraisemblablement demandée à elle seule des semaines de travail. Pour ceux qui sont allés à Francfort afin d'admirer les productions locales, ils auront donc été royalement servis, mais pour ceux qui voulaient boire de la bière, c'est raté, il n'y avait que du Champagne! Car l'heure n'est pas à l'ordinaire, mais au fabuleux, ainsi qu'en témoignent le roadster Vision SLR de Mercedes, 550 chevaux les cheveux au vent, ou la fantastique Bugatti 18/3, qui tire 555 ch de son 18 cylindres. Il s'agit de la première Bugatti entièrement originale depuis la reprise de la marque par VW, et Giugiaro a cette fois fait l'unanimité en sa faveur. Avec un prix de vente annoncé de un million de marks, on ne peut en dire autant de la politique tarifaire. A noter par ailleurs qu'en dépit du fait que nous étions en intérieur, un responsable presse n'a pas hésité à démarrer l'auto pour prouver qu'elle n'était pas qu'une maquette! Cela me permet d'écrire que le 18 cylindres Bugatti tourne, et à en juger par la noblesse de son bruit (équivalente à celle V12), tourne bien. |
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Demain, pour la ville |
Le spectacle est dans la salle |
| et... le coup de coeur de L'OUTREFRANC |
