Le Land Rover, dont le Defender assure la succession a 50 ans. Il a changé de nom quand d'autres modèles sont venus s'ajouter au catalogue du constructeur (pendant 22 ans, il fut l'unique tout terrain de la marque), et il n'y a plus une seule pièce commune entre le modèle 1998 et le 1948, mais la position de conduite, et le caractère rustique de l'engin demeurent. Quant à la dureté des commandes, un ami qui a bien connu les premiers modèles nous a confié qu'elles s'étaient adoucies, mais pour n'importe qui d'aujourd'hui, on les trouvera "camionesques"! Le Defender a des origines militaires, la position de conduite en est aussi une preuve (dos très droit), on s'étonne par contre d'avoir aussi peu de place pour les jambes. Tout cela fait que le Defender est globalement désagréable à conduire. Le véhicule est certes remarquablement solide, et ses capacités en tout-terrain sont enviables, mais trop pur, trop dur et avec des accélérations léthargiques (même si le nouveau 5 cylindres permet désormais au Land d'atteindre la vitesse maximale autorisée sur autoroute), il faut le réserver à un usage professionnel.

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