Nous étions déjà enthousiastes vis-à-vis de la Seat Arosa, la soeur de la Lupo, nous ne pouvons que l'être davantage avec la Lupo, plus aboutie encore. Par rapport à cette dernière, la petite nouvelle se distingue par 4 points: une face avant plus aguichante (phares plus chics), un tableau de bord plus stylée (pourtant vraisemblablement pas plus cher à produire), une palette de motorisations plus étoffée et bien sûr son nom. Toutes nos excuses aux espagnols, mais dire que l'on roule en Volkswagen en impose plus, que de se dire conducteur de Seat. Et son nom, sur le marché français, apparaît particulièrement sympathique, alors qu'il n'évoque rien pour les allemands (il aurait fallu pour cela l'appeler "Wolfi").

Nous avions demandé à essayer la version de base, la Lupo toute simple, avec le moteur de un litre de cylindrée. Cette petite auto, vendue 7500 F de plus que l'Arosa équivalente, s'apprécie pour sa remarquable facilité de conduite. Voilà une voiture que l'on a tout de suite en mains! Les commandes sont directes, et l'auto répond bien. Tandis que sur la route, même si l'on a toujours conscience de conduire une petite cylindrée, les performances ne sont jamais ridicules. Avec de grands espaces de rangement dans la planche de bord, et de nombreux détails bien pensés (comme le "passe-doigt" pour ouvrir la trappe à essence), la Lupo va plaire aux femmes, comme à tous ceux qui ont besoin d'une auto de ville moderne et bien faite. Nous rappellerons cependant que la Seat Arosa, plus terne, c'est-à-dire moins voyante est significativement moins coûteuse, et qu'en dépit d'un dossier de banquette arrière réglable en 2 positions (pour jouer sur la contenance du coffre), une Twingo offre une meilleure habitabilité et plus de modularité.

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