La Seicento a été essentiellement présentée comme une voiture nouvelle par Fiat, mais à y regarder de près, il n'y a pas grand chose de nouveau. Il ne s'agit que d'un simple face-lift de la Cinquecento, qui n'a changé de nom que par décision marketing, pour permettre le succès de la nouvelle, en ne l'associant pas au relatif échec de l'ancienne, il est vrai injustifié. L'idée était que l'insuccès de la Cinquecento venait de sa rigidité, de sa trop sobre fonctionnalité, qu'il fallait donc arrondir et rendre jovial. l'objectif a été atteint en préservant l'essentiel: la compacité de la base. On ne s'en guère compte sur photos mais la Seicento, en surface au sol, fait un mètre carré de moins qu'une Ford Ka. En ville, on a vite fait de faire la différence! La suspension a elle aussi été revue, ceux que le mauvais rapport hauteur/largeur (les 2 sont presque égales) n'effraie pas pourront donc prendre la route, l'espace intérieur contrairement à ce que l'on pouvait craindre, autorisant les vacances: les sièges avants maintiennent correctement le corps, et même les grands peuvent y tenir. Quant à la banquette arrière, si aucun passager n'y repose, elle peut avec le petit coffre accueillir toutes les affaires d'un couple en vacances. Mais sur ce segment, l'argument massif est le prix, et avec cette voiture produite en Pologne, Fiat peut se permettre de frapper fort.

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