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Beauté et business
C'est notre troisième reportage sur Genève puisque ce site est né quelques jours avant le salon 98, mais je me rends en Suisse tous les ans depuis 1985. Le salon n'est pas trop grand, le parking est à-côté, les stands sont à la même place d'une année à l'autre, je suis là-bas comme chez moi ! Mais il y a eu pas mal de changement pour l'an 2000.
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Ce sont les effets de la concentration qui se sont faits sentir: Chrysler a rejoint Mercedes, Ford, Volvo et Mazda se sont regroupés également, quant à Renault et Nissan, ils ont des stands voisins depuis bien longtemps. Il y a ensuite le nombre toujours croissant de journalistes. Effet de la hausse des immatriculations (en Suisse aussi, il y a eu 700 000 voitures vendues en 1999, c'est un record!), il y a hausse de demandes d'informations? Les fournisseurs ne suivent pas toujours. Une marque nous a refusé le dossier de presse (mais on s'est débrouillé pour en avoir quand même) parce que le quota de journalistes français était atteint. Et au buffet Toyota, il n'y a pas eu de lasagnes pour tout le monde, il y avait heureusement du veau à la Strogonoff en quantité chez Citroen, mais il n'y avait plus d'assiettes! On a donc attendu 10 minutes, et quand elles arrivent enfin, la serveuse en casse une. Elle n'avait pas de balai, mais sa mini-jupe serrée lui a valu de faire un tabac auprès des journalistes italiens, quand elle s'est mise à 4 pattes pour ramasser les morceaux.
Ce ne fut pas le cas par contre du journaliste qui avait tenu à photographier Jean-Martin FOLZ (le patron de PSA) à l'arrière de la 607 Paladine (une 607 rallongée avec l'arrière découvrable), le stand présentait l'auto derrière une mini-haie et un petit fossé (rempli d'eau), il tomba dedans! Nous prîmes la même photo que lui sans mouiller nos pieds. J-M FOLZ en profita pour réaffirmer l'indépendance de son groupe, nous partîmes donc tranquilles manger des groseilles chez Volvo.
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Nous croisons en chemin Luca de Montezemolo (patron de Ferrari) en discussion avec Ferdinand Piech (patron de VW), c'est un super-scoop, mais nous avortons de suite toute rumeur stupide: Volkswagen ne s'apprête pas à racheter Ferrari.
Il y avait du Chasselas chez Toyota, du Laurent Périer chez Citroen, mais du Moet et Chandon chez Lexus (faut savoir recevoir le journaliste, m'enfin!). Les huîtres qui les accompagnaient n'avaient rien de formidable, mais le foie gras était excellent. C'était donc un bon salon, nous avons eu du plaisir à réaliser ce reportage, et nous espérons que vous en aurez également à le consulter.
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