Le sommaire   Nouvelles brèves   Notre éditorial   Les nouveautés auto

 

 

Plus de treize millions de français auront un téléphone portable quand nous franchirons le siècle, cela paraît énorme, mais sur un marché de 33 millions de conducteurs pour un parc de 28 millions de voitures, cela n'a rien d'extraordinaire. Il suffit de regarder les italiens pour s'en convaincre (plus de 16 millions de lignes mobiles dans la péninsule!). Le chiffre est donc appelé à croître, d'une part avec les jeunes (souvent avec des offres spécifiques, et une communication qui ne l'est pas moins), et d'autre part avec les automobilistes. Comme les constructeurs allemands l'ont parfaitement compris. Nous le voyons à la préinstallation GSM dont est équipée la plupart de leurs autos, et au fait que Daimler-Benz, par sa filiale Debitel (société de commercialisation de services en téléphonie) gère plus de 2000000 abonnés au GSM en Europe (+ de 300000 en France). Pourtant en dépit des multiples avantages que peut tirer un automobiliste à posséder un téléphone, le public où il y a la plus forte croissance de ventes est celui des jeunes. Il semblerait en effet que tous les 20/25 ans aient un portable, et ceux qui n'en ont pas en veulent un, de nombreuses caractéristiques des derniers GSM leurs sont d'ailleurs destinées (voir Quel mobile choisir?). Avant de vouloir une voiture. Mais n'est-il pas vrai que c'est moins cher?
WAP


Quel opérateur choisir?

Quel abonnement choisir?

Quelle est la durée d'un abonnement?

Quel mobile choisir?

Les offres packagées (Ola, Pack SFR, coffret Gold)

Les formules sans abonnement

Le SMS et la possibilité de connecter un modem

Les avantages pour l'automobiliste

Le "push" sur les mobiles

L'avenir de la téléphonie mobile

Les SCS: quand le facturier n'est pas l'opérateur

Guide de tous les mobiles


Quel opérateur choisir:

Les 3 opérateurs (Itinéris, SFR et Bouygues) aujourd'hui se valent, puisque la relative faiblesse de la couverture du réseau de Bouygues, est compensé par la meilleure qualité de ses transmissions. Mais l'on prendra bien garde à ne pas tomber dans le panneau des chiffres trompeurs annoncés par les opérateurs. Leur ruse consiste à présenter des pourcentages de couverture par rapport à la population et non par rapport au territoire. C'est ainsi qu'un opérateur qui ne couvrirait que Paris, soit seulement 0.02 % du territoire, annoncerait fièrement désservir 4 % des français, et c'est comme cela que Bouygues annonce couvrir plus de 90 % des français alors que son réseau ne s'étend à peine que sur la moitié de la France! L'automobiliste qui se déplace fréquemment en zone rurale évitera donc Bouygues, et apprendra vite que même avec le réseau le plus étendu (Itineris), les trous de couverture sont légion. Mais le réseau bientôt ne permettra plus de départager les opérateurs, puisque maintenant les 3 concurrents souvent, s'associent pour partager les frais d'installation de nouveaux réémetteurs, qui servent alors les 3 réseaux. Et l'on choisira alors l'opérateur en fonction du tarif de ses prestations, et de la qualité, sinon la variété de ses services annexes, sans oublier sa modération quand au commerce de son fichier client (chez Itinéris par exemple, si vous déménagez, ils fourguent vite vos coordonnées à une banque qui vous propose alors d'ouvrir un compte). Bouygues et SFR (avec le club SFR) allant encore plus loin pour prendre le maximum d'argent à leurs clients, avec les propositions les plus étonnantes pour ceux qui consomment beaucoup.



Quel abonnement choisir:

L'abonnement facturant au réel est en perte de vitesse continuelle depuis que les opérateurs, sous l'impulsion de Bouygues (qui avait l'obligation d'innover pour se faire une place), privilégient à outrance le forfait. Il ne subsiste plus qu'Itinéris pour proposer sa formule Déclic à 99 francs par mois! Pourtant pour la personne qui ne se sert de son mobile que pour être joint, ou qui ne téléphone que quelques minutes par mois, l'abonnement simple conserve tout son attrait. Mais comme le forfait présente l'avantage formidable de pousser à la consommation: il faut user le forfait (et ainsi prendre le risque de le dépasser), peut-être bientôt n'y aura t-il plus que lui (surtout qu'il garantit un chiffre d'affaires conséquent à l'opérateur). Et cela sous des formes de plus en plus complexes, ainsi les heures normales et les heures "week-end" (qui dans certains cas sont en semaine) de SFR, dont la gestion implique la consultation régulière d'un serveur vocal vous disant où vous en êtes. Le truc est tellement compliqué que SFR, qui ne proposait plus que cela depuis la rentrée 1997 a dû faire marche arrière la rentrée suivante en sortant la gamme SFR Pro, sans modulation horaire.



Durée de l'abonnement:

Elle est toujours au moins égale à 12 mois, le plus souvent tacitement reconductible pour la même période (se renseigner avant de souscrire), cela veut dire que même en cas de perte du mobile le lendemain de l'achat, il faut payer l'abonnement pendant 12 mois. Ce qui est beaucoup, mais qui n'a pas pour autant empêché Itinéris de faire mieux en proposant des abonnements de 24 mois! Ils sont moins chers, certes, mais un contrat de 2 ans ne se souscrit pas à la légère, une assurance est conseillée ou alors il faut budgeter l'éventuelle acquisition d'un second mobile en cas de perte ou vol du premier. On comprend alors bien la prudence de SFR qui, s'il a suivi Itinéris sur cette idée, ne la fait qu'à moitié avec l'option Alliance: 20 francs mensuels de réduction en échange d'une durée minimale de contrat de 18 mois.



Quel mobile choisir:

Il existe aujourd'hui des mobiles de toutes les couleurs, pour produire les sonneries les plus variées, que l'on excuse notre rationalisme, mais nous nous contenterons d'évoquer la qualité d'écoute et l'ergonomie des différents appareils disponibles. Nokia avait lancé un sacré pavé dans la mare avec la sortie de son modèle 3110 dotée de la fameuse touche "Navi" (touche unique de navigation entre les menus), Mitsubishi emboitait rapidement le pas avec le MT 30, mais c'est Sony qui allait avoir la meilleure idée, avec une molette de réglage dans un angle de l'appareil. On trouve cette technologie sur le Z1 et le CMD-X 2000, et les autres constructeurs sont lents à faire aussi bien (même si tous se sont améliorés, ainsi chez Alcatel, le One Touch Easy est un progrés fantastique par rapport au fouillis de la série des HC 800 / HC 1000 / One Touch Pro). Au niveau de l'écran, la ligne de caractère unique de certains Ericsson semble aujourd'hui bien maigre, tandis que l'écran couleur du Siemens S10 est plus un gadget qu'autre chose. Mais à côté de tout cela, le critère principal de choix d'un mobile n'est pas autre chose que la qualité d'écoute; Bouygues l'ayant d'ailleurs bien saisi, puisque toute sa communication est désormais construite sur ce sujet. Là, nous devons reconnaître que la technologie de Bouygues (DCS, fréquence de 1800 Hz) est supérieure à celle du GSM (fréquence de 900 Hz), mais que ladite supériorité n'est pas celle que les publicités voudraient nous faire croire. Quant au GSM traditionnel, si nous ne disposons pas de l'appareillage de mesure nécessaire pour établir précisément les qualités d'émission et de réception d'un mobile, nous avons néanmoins réalisé un petit test que tout un chacun peut reproduire. Nous nous sommes rendus chez un distributeur de nos amis situé en un lieu où la couverture est mauvaise, et là nous avons passé un appel, successivement, avec tous les portables présentés. C'est peu scientifique, mais au moins est-ce réel, et nous avons distingué 2 appareils: le Siemens S10 et le Sony CMD-X 2000. Mais pour ceux qui en veulent plus, nous vous invitons à consulter notre guide de tous les mobiles (ou presque).



Le SMS et la possibilité de connecter un modem:

Le SMS (Short Message Service) est la possibilité pour un mobile d'envoyer (par le biais d'une opératrice) et surtout de recevoir de courts messages écrits (le texte défile sur l'écran du portable, et il est limité à 160 caractères), c'est peut-être amusant pour le grand public, mais pour des internautes habitués au transfert de fichiers de toutes sortes et de toutes tailles, la chose manque cruellement d'attrait (si ce n'est pour le "push")! Ce qui en a par contre, est de pouvoir brancher un modem pour permettre une connection à Internet quelque soit l'endroit où l'on se trouve (pour peu que l'on dispose d'un micro portable). La connection est lente (9600 bps maxi), mais nous avons vu pire, en fait pour le web, c'est le coût de la communication qui est l'obstacle principal (jamais moins de 40 Francs de l'heure). Une chose par contre où le GSM est supérieur à une ligne filaire (c'est ainsi que l'on désigne le téléphone classique) est la faculté de se passer de modem. Avec certains appareils en effet, comme le Nokia 8110i ou les Sagem RD 750, il suffit de connecter par un câble le téléphone à l'ordinateur et une interface logicielle (enregistrée dans le téléphone mobile) se charge de tout, pour le professionnel nomade, même si une carte fax-modem au format PCMCIA ne pèse pas beaucoup, c'est un argument de poids.


Retour au sommaire


BREVES   |   L'IMMATRICULATION   |   NOUVEAUTES   |   LE GPL   |   LA VIGNETTE

LES SALONS   |   LES CAMPING-CARS   |   L'ASSURANCE   |   LE MARCHE AUTO

CALENDRIER   |   EDITO   |   PLEINS PHARES   |   DOSSIERS et ETUDES

LA CARTE GRISE   |   LES AUTOS DU FUTUR   |   LA TELEPHONIE MOBILE


Copyright, L'OUTREFRANC 1998. Informations légales et nos coordonnées.