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Dans la société complexe où nous vivons, le choix du carburant de sa future automobile ne peut se prendre à la légère. Avec le GPL porté par sa moindre pollution, et le diesel qui n'en finit pas de battre des records de rendement, le moteur à essence reste t-il d'actualité, c'est ce que nous tenterons de montrer.


La sécurité ne semblait plus être prise en compte par les consommateurs de GPL, les attentats au butagaz étaient oubliés, idem les suicides, mais une voiture incendiée à Venissieux est venu rappeller que le gaz est dangeureux, un malheureux pompier en a fait les frais.
Des sotutions cependant existent. C'est une règle physique que la chaleur fait augmenter la pression d'un gaz, et que dans un récipient clos, cela conduit à accroître la tension que doit supporter les parois du dit récipient. Le seul remède pour faire baisser cette pression (quand l'on ne peut refroidir le réservoir) est alors de laisser s'échapper une partie du gaz. C'est ce que propose de faire une soupape de surpression qui, exactement comme sur une cocotte-minute, laisse fuir un petit filet de gaz (qui bien sûr, s'enflamme aussitôt, mais la pression empêche absolument le feu de se propager dans le réservoir), et se referme quand la pression est redescendue (mécanisme à bille ou pointeau). On rencontre ce système dans toute l'Europe du Nord, mais en France, il était interdit jusqu'en 1997, et encore aujourd'hui, un constructeur ne peut en équiper ses autos qu'avec une dérogation, mais il paraît qu'une nouvelle loi est à l'étude au ministère des transports. Nous voilà rassurés, les pompiers apprécieront!

Shéma d'une installation GPL

Commençons par écrire que le GPL, ce n'est pas nouveau ! En Europe, son développement date des années 70, tant en Italie qu'en Hollande, mais pas en France, puisqu'au moment précis où les français commençaient à comprendre les avantages de ce nouveau carburant, notre bon gouvernement, obéissant à un impératif de sécurité publique (ou à une grosse enveloppe versée par le lobby pétrolier, selon les mauvaises langues), a décidé d'interdire la bicarburation: les automobilistes devaient alors choisir: l'essence ou le GPL. Mais pas les deux en même temps.
A la comparaison des réseaux de distribution, le choix était vite fait, et le développement de ce nouveau carburant en France fut tué dans l'oeuf, tant pis pour la pollution atmosphérique.

Notre bon gouvernement est heureusement revenu sur sa décision quelques 10 ans plus tard, et toutes les autos aujourd'hui commercialisées avec un kit GPL peuvent fonctionner indifféremment avec les 2 carburants. Cerise sur le gâteau, au milieu des années 90, notre bon gouvernement se rend compte d'un coup, que le GPL est le moins polluant de tous les carburants du marché (quoique cela puisse changer rapidement, il suffirait aux pétroliers de commercialiser une essence propre, comme cela existe déjà en laboratoire), qu'il serait alors intelligent, et responsable vis-à-vis des générations futures, d'en favoriser l'usage: ce qui fut fait, pour montrer que notre gouvernement n'est pas si mauvais que cela.

Défiscalisé, le prix du GPL oscille aujourd'hui entre 45 et 50% de celui de l'essence. En France, puisque, on ne le dira jamais assez: 85% du prix d'un litre d'essence, dans notre beau pays, va directement dans les poches de l'état, tandis qu'une bonne part du reste va dans celles des pétroliers, la meilleure preuve en étant que l'essence ne vaut pas 30 centimes le litre en Iran. Si vous y allez en vacances, prenez une Cadillac!



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