On est habitué aux grosses Volvo carrées, frigides, la nouvelle V70 quand nous l'avons vu pour la première fois, avec ses hanches potelées, nous lui avons mis la main comme sur une fesse. Le contact du métal chaud ne nous a pas refroidi (il faisait un soleil d'enfer le jour de notre essai), mais une fois assis à l'intérieur, nous avons vite mis la clim, dont l'efficacité est digne d'éloges, et nous en apprécions d'autant plus l'excellence des siège, une tradition de la marque, avant de constater que si toutes les dimensions intérieures sont en augmentation par rapport au modèle précédent, le volume du coffre reste loin de celui d'un break Mercedes classe E.

Disponible avec 2 motorisations essence (140 ou 200 ch, et attendant une version qui en fera 250), c'est en diesel que nous avons essayé ce modèle. Nous y avons retrouvé le vieux 5 cylindres Audi, et nous pouvons affirmer qu'il a de beaux restes ! Il est certes un peu mou au démarrage (1700 kg à tirer), mais une fois lancé, il ne craint personne, et son économie d'utilisation reste au meilleur niveau (jamais plus de 10 l/100 km). Les seuls défauts de l'auto sont donc mauvaise filtration des petites irrégularités de la chaussée (comme la berline S80 dont ce break est issu), et un espace pour les bagages qui n'a rien de flamboyant puisque sièges rabattus, la longueur disponible à l'arrière fait moins de 1,70 m, et la hauteur utile, même pas 90 cm, nous semble franchement indigne.
Cela ne nous empêche pas pourtant d'être sous le charme de ce break, très bien équipé, fini avec soin, et dont le poste de conduite est une véritable invite à la route. A goûter en famille pour les vacances !