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1967.
C'est il y a 35 ans qu'est né le premier buggy. Un engin d'une simplicité fabuleuse, fait pour s'éclater dans les dunes de sable, et rigoler avec les copains. Pour s'en construire un, c'était facile, on récupérait une vieille Volkswagen coccinelle, on en enlevait la carrosserie en tôle pour la remplacer par une en fibre de verre, on prenait 2 baquets, des grosses roues et avec pas mal d'huile de coude, on obtenait à la fin une auto sympa et fiable, sans pour autant avoir dépensé beaucoup d'argent. C'est tout à fait ce que voulait les jeunes des années 60, et à mille lieues de ce que veulent les jeunes d'aujourd'hui, qui avant d'acheter une voiture consultent sa notation à l'EuroNCAP, et vérifient que le modèle convoité est bien équipé d'un dispositif de fermeture automatique des portières quand la voiture roule, et de commandes au volant pour l'autoradio. Les buggies n'avaient ni toit, ni portes (let the sun shine in), et pas non plus d'autoradio, il y avait de la place à l'arrière pour mettre une guitare...
En cette fin 2002, Volkswagen fait un buggy. Mais il n'a pas du tout la simplicité de ses ancêtres, c'est un engin de course, il s'appelle le Tarek, on le verra au prochain rallye Paris-Dakar. |
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Ce Tarek a été dessiné par Giugiaro, qui s'il a perdu le projet de a berlinette W12, puisqu'elle ne sera pas produite, conserve malgré tout la clientèle de Volkswagen, et c'est assurément le plus important. C'est donc Fabrizio Giugiaro (le fils de Giorgetto) qui a présenté l'auto le 28 novembre au salon d'Essen (grand salon allemand dédié à l'automobile de compétition et au tuning), il était accompagné pour ce faire de la championne allemande Jutta Kleinschmidt, ancienne gagnante du Dakar, qui prendra le volant de ce buggy à la prochaine édition de ce rally, en compagnie de MM. Stéphane Henrard et Dieter Depping. Il y aura donc 3 buggies au départ !
Ce buggy est la première pierre d'un vaste programme de conquête du championnat des rallies-raids par Volkswagen, l'objectif est d'apprendre en 2003, et de gagner en 2004. Ce devrait alors se faire avec une auto ayant une apparence similaire au nouveau Touareg. Ils auraient d'ailleurs pu aussi commencer par là, mais le Touareg débutant à peine sa carrière commerciale, et Volkswagen n'ayant pas d'expérience de la compétition sur piste africaine, le constructeur a très logiquement refusé d'associer l'image de son nouveau modèle de série aux performances forcément aléatoires d'une voiture de course encore vierge de toute compétition. |
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