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C'est
presque un drame que les jeunes d'aujourd'hui ne
savent pas ce qu'est une Maserati. Mais c'est toute
la spécificité de l'automobile italienne
qui est là en cause. Peu rentable, ayant
changé plusieurs fois de propriétaires
(Citroen, entre autres, fut un temps propriétaire
de la prestigieuse marque au trident), Maserati
prit très mal le second choc pétrolier
de 1979, et même si la réponse fut
immédiate avec la sortie de la Biturbo aux
début des années 80, elle ne fut pas
celle que le marché attendait, et alors que
Porsche allait cartonner aux USA avec sa 928, Maserati
allait s'enfoncer, et à coups de resucée
de sa Biturbo, il n'y avait pas beaucoup de monde
pour croire à la survie de la marque au milieu
des années 90, tandis que pour les vrais
amateurs de la marque au trident, la marque était
morte aux débuts des années 80 avec
l'arrêt des Bora et Khamsim.
Mais tout changea au jour où il fut décidé
de la relancer, d'abord avec la 3200 GT, et
maintenant avec cette Quattroporte, une superbe
limousine de très grand luxe. |
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L'industrie
automobile italienne a là tout à prouver,
puisque même les grands bourgeois de Milan
roulent Mercedes ou BMW, quand aux riches allemands,
qui sont le premier marché européen
pour Ferrari et Maserati, sont-ils prêts à
abandonner leurs grosses teutonnes dés lors
qu'il ne s'agit plus de s'amuser le week-end, mais
d'aller travailler en semaine, la partie n'est pas
gagnée.
Mais les italiens ont pourtant joué toutes
leurs cartes, et d'abord avec un design signé
d'un de leurs plus prestigieux de leurs maîtres,
Pininfarina. Le résultat est sous
vos yeux, et comment ne pas le trouver superbe ?
L'auto est d'un style classique tout en étant
contemporain, imposant sans être m'as-tu-vu,
et hyper-élégant sans être hautain,
c'est une nouvelle étoile à ajouter
au carnet du maître carrossier italien, mais
les compte t-il encore ? |
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