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Le seul regret que l'on puisse avoir devant toute cette débauche de technologie est cependant que l'auto de série est moins belle que le concept-car. Cela tient essentiellement au capot qui a été largement allongé pour aboutir à une répartition des masses idéale. La voiture a donc son moteur implanté en position centrale, centrale avant, soit devant le conducteur, mais nettement en retrait de l'essieu avant.
Ce sont les proportions de l'élégance automobile classique, capot long et coffre court, peut-être de manière un peu trop caricaturale, mais il faudra attendre de voir l'auto en vrai pour se faire une opinion définitive. En attendant, remarquons les échappements latéraux, en-dessous des prises d'air fonctionnelles des ailes avants, là aussi clin d'oeil aux classiques automobiles des années 30.
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Mais venons-en au principal, c'est ce qu'il y a sous le capot, c'est du hardcore. V8 (plus léger et plus compact qu'un V12) à compresseur, 2 échangeurs air-eau et toutes les pièces équilibrées et vérifiées manuellement. C'est un ouvrier unque qui monte le moteur, et qui en a la responsabilité, il le redémonte s'il y a quelque chose qui ne va pas lors de l'essai au banc. Les résultats à obtenir sont les suivants : 460 kW/626 ch en terme de puissance, 780 Newtonmetres pour ce qui est du couple, de 3250 à 5000 tr/mn, s'il vous plait.
Tout cela en étant parfaitement conforme aux futures normes anti-pollution EURO-4, et les performances annoncées sont les suivantes : de 0 à 100 km/h, 3,8 s; de 0 à 200 km/h, 10,6 s; et de 0 à 300 km/h, 28,8 s. Ces temps nécessitent-ils la dextérité d'un pilote d'exception ? Une telle perfomance met-elle l'embrayage à rude épreuve ?
Nullement. La boite est automatique (5 rapports), et il y a un système antipatinage. Pour le 0 à 300 en moins de 30 secondes, il suffit de bien s'installer dans le fauteuil en cuir et d'enfoncer la pédale de droite. |
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