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Elle faisait peur la Tata Indica, cette automobile fabriquée en Inde, lors de sa présentation au salon de Genève 1998. Après les japonais, les coréens, les indiens allaient-ils à leur tour venir à la conquête des marchés européens ? Joliment dessinée, habitable et plutôt sobre, l'Indica n'a pas la sophistication que l'on peut attendre d'un constructeur qui a plusieurs dizaines d'années d'expérience du segment derrière lui, mais avec un coût de production indien, donc considérablement moins élevé à ceux de nos contrées, la Tata Indica a une carte à jouer en Europe.
Mais cela, si le constructeur avait les moyens de mettre en place un réseau de distribution, de lancer une campagne de communication autour de la marque,
et autres plans marketing, des choses qui, à l'échelle européenne coûtent vite une fortune... La marque est donc pour l'heure seulement distribuée en Italie. Tata dispose dans la péninsule d'un réseau de plus de 100 concessionnaires, d'un site Internet, et l'Indica y est commercialisée dans une version diesel au prix de base de 10 147 €. |
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Mais pourquoi parler de la Tata Indica sur cette page consacrée à la CityRover, simplement parce que cette CityRover est une Tata Indica. Rebadgée certes, mais toujours fabriquée en Inde, à Pune, et ne différant que par des détails de son homologue. Rançon de la petite taille de la marque Rover, il est en effet bien plus simple de commercialiser l'auto d'un autre plutôt que de développer le sien, et c'est de plus un accord gagnant-gagnant, puisque Tata cherchait précisément à se doter d'un réseau de distribution en Europe, il aura accès à celui de Rover, et tout le monde est content.
Belle revanche sur le passé aussi, pour ceux qui se rappellent d'un temps où l'Inde était colonie britannique, et où tous les biens manufacturés venaient d'Europe... |
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