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Si le style est une chose, le principal, il est quand même sous le capot, et là, personne ne sera déçu. C'est un bon gros et bien gras 8 cylindres en V de 5,7 litres, il envoie à l'aide d'une boite autmatique 340 ch aux roues arrières, et notons que la plateforme a, d'après le dossier de presse, été étudié pour recevoir une transmission intégrale, ce qui constituerait une première pour une grosse américaine.
Déjà vu, puisque présenté l'année dernière à ce même salon de New York, ce moteur équipe aujourd'hui des dizaines de milliers de pick-ups Dodge, et nous pensons bien que c'est la première fois qu'un moteur apparait d'abord sous le capot d'un utilitaire, et ensuite dans une voiture, mais au vu de sa puissance, à moins d'être vraiment snob, personne ne devrait s'en plaindre... Prévu pour l'Autobahn, cette américaine devrait rouler à 250 km/h, comme une grosse allemande, mais elle aura le défaut d'avoir alors un prix bien moins démocratique que la 300 M actuelle. On attend alors une meilleure finition à l'intérieur, ce devrait être la cas, Mercedes dixit, mais on s'interroge quand même sur le graphisme des compteurs, repris des Chrysler actuelles, ils n'ont résolument rien de sportif, les modèles destinés à l'Europe ne le reprendraient probablement pas, mais tout le monde s'interroge sur la présence d'écaille au volant et sur le levier de vitesses.
Pour une fois qu'une américaine est sans un abominable faux-bois, pourquoi y inclure des morceaux d'animaux morts ? Même les lunettes en écaille sont passées de mode ! |
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| Reste maintenant que si Chrysler est sérieux, il faudra engager la 300 en Nascar, et qu'elle gagne des courses. Elle ne méritera son nom qu'après-coup, comme sa devancière (ci-dessus, la première 300 de 1955). On lui souhaite déjà bonne chance. |
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