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Certes, les ingénieurs VW ont eu le souci de rajouter un double turbo à leur W12 pour lui donner un semblant d'exclusivité, mais personne n'est dupe. Une transmission intégrale avec des dispositifs de contrôle électronique de la traction en accélération comme au freinage n'aurait jamais été à la portée d'un petit constructeur, et ce nouveau modèle sera assurément le plus performant que Bentley ai jamais réalisé, mais aura t-il autant de charisme que les coupés Continental des années 50, ce n'est pas si sûr...
La Bristol actuellement, n'a pas non plus un moteur original. Ce n'est plus le cas depuis le milieu des années 60, et ces autos ont depuis lors des ensembles moteurs-boites de chez Chrysler (V8 américain de 5,9 l et boite auto Torqueflite), on parle d'ailleurs d'une future version qui reprendrait le train roulant de la Viper, mais dans l'immédiat, les quelques 300 ch très fiables de ce V8 américain modérément préparé emmènent l'auto à quelque 250 km/h. C'est déjà bien suffisant, et remarquons sur ce sujet de la puissance du moteur que le constructeur ne délivre aucune donnée officielle. On dit simplement qu'elle est « suffisante ». |
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A l'intérieur aussi, les différences sont flagrantes, entre celui de la Bentley, conçu par des stylistes et des ingénieurs chèrement payés, et des bricoleurs de génie pour la Bristol. Cuir, bois et moquettes de laine sont pourtant présents dans les 2 autos, mais si les ingrédients sont les mêmes, on pourrait difficilement imaginer des résultats plus différents...
La Bentley semble plus sophistiquée de par sa très belle couleur chocolat, et ses formes plus actuelles, mais à l'heure du choix, et pour les clients que recherchent Bristol, la délicieuse absence d'un écran sur la console centrale fera pencher la balance du côté de l'ancienne fabrique d'avions, pour commander une Bristol Blenheim. |
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