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Il y a de l'agitation dans l'air chez Jaguar. La génération actuelle des berlines XJ date de 1986 (la XJ40), elle succédait à la XJ6 de 1968, qui a donc duré dix-huit années, et voilà qu'on la met à la retraite après à peine 16 années de bons et loyaux services ! My Lord ! Les philosophes grecs l'avaient dit les premiers, une société qui ne respecte plus ses anciens, va à sa perte. Le Royaume-Uni est-il sur la mauvaise pente ?
Ah, que non ! Elisabeth II n'envisage toujours de donner sa dém', même après 50 années de cotisations à sa caisse de retraite, et quant à la nouvelle Jaguar, il suffit de la mettre à côté de l'ancienne pour se rassurer. On a rarement vu une fille tenir autant de sa mère. |
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Jaguar s'est bien souvenu des critiques qu'avait reçu la XJ40 en 1986, l'auto était trop sobre, pas assez Jaguar, et il fallut la restyler en 1994. Plus proche, les commentaires parfois très acerbes qu'on a fait à la BMW série 7, justifient probablement que la marque anglaise ait fait preuve de conservatisme, et ne soit pas éloignée du style qui lui est propre.
Nous notons donc les moulures du capot bien prononcées pour bien affirmer l'identité de l'auto, même justification à la calandre plus proéminente, et souci d'élégance particulèrement méritoire, les répétiteurs de clignotants qui sont superbement intégrés aux baguettes de protection latérales, personne ne fait mieux.
Pour le reste, il s'agissait d'évoluer dans la continuité, et le changement se remarque principalement au niveau du capot. Il est nettement plus court, et ce n'est pas que le porte-à-faux qui a été réduit. L'auto étant pourtant sensiblement plus grande (quelques petits centimètres en plus dans les 3 dimensions), c'est toute la partie centrale qui a gagné, pour donner enfin à la Jaguar une habitabilité comparable à celle de ses rivales allemandes, avec en plus son inimitable ambiance britannique. |
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