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Pour ceux qui aiment les voitures françaises, la meilleure nouvelle du salon de Paris 2002 était la présence d'une beau grand coupé Citroen. On n'en avait plus vu depuis le concept-car Activa en 1988, et du côté de la série, il faut remonter à la SM des années 70 pour trouver quelque chose de comparable.
Le C-Airdream était donc justement le clou du stand Citroen, bien mise en valeur pour que tout le monde puisse admirer ses lignes souples, tendues, mais inutilement surchargées dans les détails. Sur la photo ci-dessus, on s'interroge : le crochet, juste après le phare, que fait la ligne d'ouverture du capot était-il vraiment nécessaire ? Et sur la photo ci-dessous, pourquoi les designers ont-ils fait 2 montants de toit au centre ?
On tenterait-on de faire assimiler le toit a la structure métallique d'un parc d'expositions ? La voiture serait plus harmonieuse avec un seul montant central, et si possible dans le prolongement de la ligne d'ouverture de la porte. Il aurait probablement alors fallu prévoir une vitre qui commencerait à descendre par l'avant, mais ce n'est pas un handicap, surtout pour un concept-car. |
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L'arrière fait par contre l'unanimité. Presque pas de porte-à-faux, cette ligne tronquée nette plait à tous, et on applaudit cet habitacle qui se rétrécit sur son arrière. C'est certain que pour ce qui est de la visibilité, ou de la taille du coffre, c'est catastrophique, mais le style est incomparable. Il compense largement cela.
Mais autant la C-Airdream est innovante pour son look, autant elle est classique dans sa mécanique. L'auto est une C5 pur jus. Et par opposition à la 607 Pescarolo qui a un V6 de série, alors qu'on l'annonce comme ayant un bouilleur de 400 ch, la C-Airdream reprend sans modification V6, transmission et suspension hydractive III de la C5. Le but est le style, pas la technique, encore que... le style puisse commander de réorganiser l'accès à la technique, et c'est le cas. |
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