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Les temps sont durs pour le numéro un mondial. Pour la première fois depuis les années 20, le groupe devrait passer en-dessous de la barre des 30% du marché américain cette année. Le groupe a perdu beaucoup de temps à se réinventer quand les stratégies qui firent son succès des années 20 à la première crise pétrolière ne furent plus adéquates (toutes inventées par le génial Alfred P. Sloan dans les années 30), et encore aujourd'hui, plusieurs analystes affirment que le constructeur est toujours à la recherche d'une politique cohérente. Les jeunes américains préfèrent acheter une Toyota à une Buick, voire même à une Chevrolet, alors que le géant nippon s'installe en France, chacun s'interroge de savoir s'il en sera jamais de même ici.
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Subaru
Subaru, petit constructeur japonais, 6 modèles à sa gamme, dont 4 sont importés en France, a néanmoins acquis ces dernières années une très belle réputation par un engagement constant, et couronné de moult succès (trois titres de champion du monde des rallies 95, 96, et 97). Sur le marché, si son volume de ventes, particulièrement en Europe, a de quoi faire sourire un Volkswagen, le qualitatif associé à ses ventes ne fait rire personne. Unique constructeur dont tous les modèles possèdent tous une transmission intégrale, la marque a gagné ainsi un attrait redoutable dans les zones de montagne comme la Suisse. Privilégiant les marchés de niche (mais que faire d'autre quand on est petit constructeur?), Subaru est désormais le spécialiste du tous-chemins, et ses modèles, de par leur différence, sont alors plébiscités sur l'ensemble des continents. Le Forester a ainsi fait l'éloge de la presse européenne, comme américaine, c'est ce qui permet à l'importateur français d'afficher des bilans en forte hausse (quoiqu'il soit vrai qu'il ne partait de pas grand chose), tandis que l'usine qui produit les Forester aux USA, tourne au maximum de ses capacités.
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