Preuve de son succès au-delà de toutes les espérances de ses géniteurs, même la police nationale roule en Scenic (donc, les bandits aussi!), l'auto a rapporté beaucoup d'argent à son constructeur, et maintenant que la situation se corse (avec la venue de rivaux de chez Fiat, Opel, Mazda, etc... ), l'objectif de Renault est désormais de se maintenir son rang sur un marché qu'il a créé. L'ex-régie va pour cela jouer sur 2 tableaux: la baisse des tarifs d'une part, et l'élargissement de la gamme d'autre part.
Il n'est bien sûr pas question de baisser les prix sous peine de faire hurler les acheteurs de l'année dernière, mais une chose est sûre: celui qui achète un Scenic 110000 F en 1999, fait une meilleure affaire que celui qui en a acquis un à ce même tarif en 1997. Le nouveau est bien mieux équipé, les trappes situées sous les sièges arrières font dorénavant partie de la dotation de série, idem les 4 airbags.
Au niveau du choix des moteurs, le vieux 1600 apparaît presque marginalisé. Les clients soucieux d'économie adopteront en effet le nouveau 1400, ceux qui privilégient les performances prendront le deux litres.
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