La mécanique et les trains roulants sont certes largement améliorés par rapport à la Ka de série, mais toutes les nouvelles pièces sont empruntés à la version la plus sportive de la Puma, et comme Ford est un roi de la standardisation, les adapter à la Ka n'est qu'une vaste partie de Meccano.

C'est le cosmétique qui frappe, et le propriétaire de Ka ne peut manquer d'être dépaysé devant ce spectacle d'aluminium anodisé, et de plastique translucide. Idéal pour la côte l'été, et effet boeuf garanti pour tous les autres jours. Avec un double arceau pour la sécurité, mais sans doute dans une définition moins extrême, Ford peut produire l'auto pour moins de 100 000 F. Face à Peugeot qui finira bien par sortir un jour sa 206 cabriolet, le moyen de relancer la Ka est là, surtout que son toit souple garantirait à la Ford un avantage de prix. Alors, c'est pour quand ?