Normalement, quand on roule en voiture, peu importe que l'on soit à l'avant ou à l'arrière, on regarde la route. Le C-Crosser n'a pas été conçu dans cette fin. A l'avant, le passager central (il y a 3 places) jouit d'un écran et d'un ensemble de commandes et gadgets à peine plus petit que celui du conducteur. Et si le troisième passager n'a rien, ce n'est que partie remise puisque grâce à la technologie “drive-by-wire” (c'est un fil qui relie le volant aux roues et non crémaillère), le bloc composé du volant et de l'instrumentation de bord peut-être placé en face de lui en un tournemain, conduite à droite ou conduite à gauche, c'est au choix !

A l'arrière, si les passagers sont de petite taille, c'est simple : ils ne verront même pas la route, et l'alternative est alors soit de regarder un film, soit de regarder le ciel. Mais au vu d'une banquette au rembourrage qui ferait passer Jane Birkin pour une femme aux formes plantureuses, on espère que le programmation vidéo sera bonne ! Les panneaux de toit en verre repliables sont par contre beaucoup plus convaincants, avec l'énorme et massif double chevron de la carrosserie, ce sont les seules choses du C-Crosser que l'on devrait retrouver sur une voiture de série à brève échéance. Pour plus tard, la seconde édition du Picasso pourrait révéler quelques surprises...