S'il est une marque magique dans l'esprit des automobilistes, c'est bien Bugatti, et sa reprise par Volkswagen n'en finit pas de susciter intérêts comme interrogations. Plusieurs prototypes ont été réalisés, tous dans le plus grand soin, et avec les caractéristiques les plus étonnantes, mais quid d'une éventuelle mise en production, rien ne filtrait sinon le doute... jusqu'à cette fin décembre de l'année 2000.
M.Pïech l'a offciellement annoncé : une nouvelle Bugatti va être commercialisée, et la plus proche idée que l'on puisse s'en faire est de contempler l'auto ci-contre. 4.38 m de long, 1.99 de large et 1.20 de haut, ses dimensions sont compactes, et à voir, l'auto semble l'être plus encore, mais ce qui choque est qu'à l'image d'une femme qui porterait une robe transparente sans sous-vêtements, la Bugatti exhibe fièrement la noblesse de sa mécanique. |
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16 cylindres, ce n'est pas rien, et sinon pour ceux qui connaissent les folies des américaines d'avant-guerre (Cadillac, Marmon... ), c'est une inconnue. L'auto peut ainsi se permettre de promettre plus que la plus puissante des Ferrari, d'autant plus que sa cylindrée gargantuesque de 8 litres ne laisse aucune chance à quoi que ce soit qui viendrait d'Italie, mais rappellons qu'aucune Bugatti 16 cylindres n'a jamais tourné rond. Ettore Bugatti avait en effet déjà pensé à accoupler 2 de ces fameux 8 cylindres en ligne, et 3 prototypes furent construits, mais leur fiabilité n'atteint jamais un niveau tel que production ou compétition puissent être envisagés. |