Il subsiste un petit espoir à l'énergie électrique dans le domaine automobile, c'est lorsqu'elle est couplée avec une autre énergie. C'est le cas de la Toyota Prius, commercialisée au Japon depuis Décembre 1997, et que les consommateurs européens attendent pour l'année prochaine.

L'auto possède un moteur électrique, et un moteur à essence, un ordinateur se chargeant de faire fonctionner l'un ou l'autre selon les besoins. Tous ceux qui l'ont conduite affirment que la réalisation est sans faille, mais si l'on considère la complexité de ce double mode de propulsion, et le gain médiocre qu'il procure (dés que l'on est sur la route, l'auto ne marche plus qu'à l'essence), pas de doute qu'il faut trouver mieux. Cela existe justement, avec l'hydrogène.

Mercedes a présenté le mois dernier son prototype NECAR 4, c'est aujourd'hui le plus abouti en la matière, il est déjà prévu d'en confier 50 à une administration californienne, en 2001, pour effectuer un test de roulage en conditions réelles. Et pour bénéficier de plus de moyens, le constructeur allemand s'est allié dans ce domaine avec Ford, qui avait présenté au salon de Detroit son propre prototype. L'annonce de cette alliance a été faite le lendemain de celle effectuée entre GM et Toyota, et c'est un signe qui ne trompe pas, les grandes manoeuvres ont commencé: les automobilistes auront de l'hydrogène dans leur futur.