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Nous pouvons expliquer le fonctionnement de la transmission Multitronic simplement : vous êtes à l'arrêt, vous accéléréz à fond, le moteur monte à son régime maximal, et il y reste. L'aiguille du compteur de vitesse monte pendant que celle du compte-tours reste fixe, au régime limite de puissance. Aucun à-coup, juste une accélération. Il ne s'agirait pas de vitesse, et même de grande vitesse, que nous écririons que c'est de la dentelle ! Mais il y a plus fort : car si vous faites la même chose sans accélérer à fond, et en enfoncant la pédale que sur la moitié de sa course. Le résultat obeit à la même logique, l'aiguille du compte-tours monte donc juqu'à 3000 tr/mn, et puis y reste, tandis que l'indicateur de vitesse monte doucement, et va loin car l'auto tire long. Nous avons été tout surpris de voir à ce régime tranquille l'aiguille du compteur pile sur le 180 ! Le compteur était peut-être un peu optimiste, mais il est vrai que les autres voitures allaient quand même nettement moins vite. A combien ils enlèvent le permis déjà ?
De plus, ce système permet aussi un usage manuel, et il est à cette fin doté d'une double commande. Bien sûr, quand on
choisit l'automatisme intégral, il suffit de laisser le levier sur “D”, mais pour ceux qui veulent avoir plus de contrôle, il suffit de pousser le levier vers le droite, on a alors 6 rapports, pichenette en avant pour les monter, en arrière pour les descendre. La commande est répétée au volant, des petits boutons + ou -, il faudrait à notre avis les faire plus gros, même si ce serait au détriment de l'esthétique. Notre seul reproche va alors aller au repose-pied, qui est trop à gauche, parce qu'il est conçu pour une boite mécanique : pour toutes les personnes qui ont plus de 10 ans de pratique des boites autos, dont nous sommes, les réflexes changent, et on freine avec le pied gauche. Pour faire cela confortablement et rapidement, il faudrait déplacer ou élargir de 10 cm vers la droite le repose-pied. |
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Sur les petites routes qui entourent le lac de Sainte-Croix, nous avons pu établir que le travail de rigidification du chassis (par rapport à la berline) a été très bien réalisé. Nous avons certes senti 2 fois les vitres vibrer dans des freinages très appuyés, mais c'était à des allures qui n'avaient rien de raisonnable, et encore moins de légal. L'amortissement était quant à lui, très adapté. On critique souvent Audi sur ce sujet, la suspension de ce cabriolet est pourtant typique des suspensions de la marque aux anneaux, mais elle est dans un véhicule parfaitement adapté à sa philosophie. On n'achète pas un cabriolet un cabriolet 4 places pour attaquer sur les petites routes comme nous l'avons fait. L'absence (pas pour longtemps ?) d'une version traction intégrale n'est de même pas rhédibitoire, un cabriolet est le plus souvent utilisé sur route séche, par beau temps. La commande de freinage pourrait par contre étre un poil plus incisive, quoiqu'on s'habitue vite à sa douceur.
L'auto est donc absolument sécurisante, et dans l'hypothèse d'un retournement, il y a 2 larges renforts qui se lèvent de derrière les sièges arrières (et qui transpercent la capote) pour garantir une cellule de survie comparable à celle d'une berline. Un pare-vent anti-remous est disponible en option, la voiture nous fut confiée comme cela, mais comme nous n'aimons pas le Diet Coke, et au contraire le sucre, la cafféine et tout ce qui excite, nous l'avons vite enlevé. L'auto est beaucoup plus sexy sans, et il y a eu plus de jolies femmes qui se retournaient sur notre passage que d'habitude. On pourra bien draguer avec l'A4.
Reste que le ticket d'entrée est à 37 420 €, et que notre voiture d'essai franchissait allégrement le cap des 50 000. C'est quand même valable parce que ce cabriolet est vraiment 4 saisons. La capote est fantastique d'isolation, et elle prend sa place en 24 secondes en appuyant sur un seul bouton, sans avoir le moindre crochet à verrouiller. Il y a ensuite une trappe à skis, utilisable quand la capote est levée. Avantage en effet d'un toit souple, on peut utiliser l'espace de rangement de la capote pour ses bagages quand elle n'y est pas. Le seul atout d'un toit métallique serait donc au niveau de la protection contre le vol, mais l'Audi peut recevoir un système redoutable contre cela (avec détection de la position de l'auto par un GPS). On vous le dis : objectivement, vous ne trouverez aucune raison pour ne pas craquer ! |
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