Mais commençons par écrire qu'il est superbement bien intégré à l'auto. Autant le restyling de la Clio en 2001 fut controversé avec cet assemblage trop disparate d'un avant tendu avec un arrière rondelet, le Kangoo, de par ses feux arrières en forme de cierge, s'accomode fort bien de ces phares en forme de larme (on peut aussi écrire amande pour ne provoquer aucune équivoque). Ensuite, entre les phares, Renault a été sage : ils auraient pu donner à l'auto de l'agressivité en la dotant de larges entrées d'air, ils ont choisi la bonhomie de faire descendre le capot. En-dessous par contre, le pare-chocs, et les bas de caisse qui font le tour de l'auto, sont d'un volume et d'une visibilité qui ne peut pas faire l'unanimité. Renault avait déjà fait le coup avec le Scenic RX4, il semblerait que cela ne leur ai pas suffi, puisqu'ils font pire avec ce break'up.
Surtout que pour qu'on voit bien les protections latérales de l'engin, le modèle est plus haut qu'un Kangoo normal. Les jantes sont en effet de 17 pouces, tandis que les pneus, des 215/65 R17 sont d'une dimension et d'un tarif inconnu des propriétaires actuels de Kangoo. Une transmission intégrale les anime, et le moteur, un 1600 essence, n'a pas trop de ses 110 ch pour mouvoir l'ensemble. Car ainsi équipé, le Kangoo fait 1.91 m de haut (sans les vélos), avec un aérodynamisme dont une berline serait honteuse.
Les qualités de l'auto sont ailleurs...
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