Comme le demande la mode de ce début de siècle, la Liana est très haute, elle réussit même l'exploit d'être plus haute qu'une Peugeot 307 (1,55 m au lien de 1,51), et on voudrait alors la rapprocher d'un Renault Scénic (1,61 m) alors qu'elle n'en a ni les prétentions, ni les moyens.
La Liana de base se vends 30 000 F de moins que le premier Scenic, Suzuki reste donc fidèle à son image de constructeur d'autos bon marché, et cela se voit à l'intérieur : la banquette arrière est simplement repliable
1/3-2/3, alors que le Scenic a bati sa réputation sur la liberté de mouvement de chacun de ses sièges, tous individuellement coulissants. Et l'on cherchera aussi longtemps les espaces de rangement à l'arrière de la Liana, il n'y en a pas un seul!
Comparé aux voitures de même prix, la Liana reprend cependant bien des couleurs, puisqu'elle est la plus imposante, et donc aussi la plus vaste, le tout sous une carrosserie à la ceinture de caisse élevée pour en sécuriser les occupants, intrigués au départ, mais vite charmés par cette voiture haute, qui permet au service communication du constructeur japonais d'affirmer que cette Liana est tout à la fois un break et un monospace.
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